mardi 12 avril 2011

Les Colonies!

 Une sainte écriture pour les enfants de la métropole ?
 (c) Edition Fernand Nathan 1955

"Agossou, le petit africain" va faire partie de cette magnifique collection des enfants du monde chez Nathan. Le très beau graphisme est typique des années 50. La maquette est ici réalisée par Pierre Pothier et le texte écrit par Dominique Darbois. Il s'agit ici d'un village de l'ex Dahomey, le Cameroun actuel.
Les livres pour enfants vont souvent décrire et faire connaître la vie des enfants d’outre-mer, la vie dans les villages et plus simplement la vie d’autres « cultures ». Le côté ethnographique n’est pas à négliger mais comme souvent, ces livres avaient un caractère moral et édifiant, on peut les considérer comme des « petits frères » de la littérature coloniale. C'est une mise en scène de "l'indigénat".

 (c) Edition Fernand Nathan 1955

Pour les ados, un éditeur comme Alsatia (Signe de Piste) va produire de nombreux livres ayant pour cadre l’Afrique et l’Asie et surtout l’amitié idéalisée entre les enfants blancs et leurs compagnons de « couleur ». Romans qui vont parfois prendre souche dans les conflits de la décolonisation. J'y reviendrai plus tard.
Toute cette littérature pour la jeunesse va disparaître complètement dans les années 70 pour être remplacé par des livres de reportage et ce, jusqu'à aujourd'hui.

Philippe

samedi 9 avril 2011

Lire et relire



(c) Editions Flammarion 1956

Ah cette "Histoire du Balai Fleuri". Maman me la lu et relu, puis je l'ai lu et relu à mes enfants.
La mère Jacotte ne  travaillait que pour ammasser louis d'or sur louis d'or, mais un jour le balai qui avait été fabriqué avec du genêt mal séché et du noisetier encore vert fait la révolution et oblige la vielle a regarder les belles choses qui l'entourent."
Souvenez-vous: "grand lâche! Fainéant! Veux-tu bien!... crié par la Jacotte sur son vieux et ses enfants Jacoti et Jacotin.
Une fable qui anticipait "la décroissance économique" et qui offrait le bonheur et la joie de vivre.
Mon livre préféré des Albums du Père Castor illustré par Pierre Belvès d'après un conte de Marie Colmont.
Pierre Belvès sera pour le Père Castor l'illustrateur d'une cinquantaine d'albums, notamment du célèbre Roule galette, de Pauv'coco, du Petit poisson d'or, ou du Vilain petit canard . Son style, inspiré par les costumes folkloriques d'Europe centrale, a marqué l'imaginaire des enfants du troisième quart des années 50 . Ce n'est pas un hasard d'ailleurs s'il est chargé en 1947 dans la collection des Albums du Père Castor des albums à colorier sur le thème des céramiques populaires et des coiffes de France. C'est à lui qu'en 1953 que le musée des Arts Décoratifs, fait appel pour monter un service pédagogique. Naît ainsi l'« Atelier des moins de treize ans », qui a pris le nom d’Ateliers du Carrousel en 1989. Leur vocation reste d'« éveiller les facultés créatrices de chacun au contact des matières, des objets et des œuvres ».
Flammarion a encore une politique de réédition d'ouvrages qui n'ont pas pris une ride.

Philippe, petit castor

jeudi 7 avril 2011

ABC


Il faut bien commencer par quelque chose!

Pour ce premier "post", j'aurais pu vous présenter d'autres livres; beaucoup d'autres livres!
Mais celui-ci a une valeur symbolique fortement sentimentale car ce fut le premier livre de lecture de ma maman. Comme c'est elle qui m'a, la première, fait découvrir ce monde merveilleux du livre pour enfant, je lui devais bien cet hommage.
Pour un garçon, je pourais vous étonner mais les Bécassines ont été pour moi de bien jolies découvertes en plus des nombreux livres que j'ai reçus au fil des années et j'y reviendrai régulièrement.
Je vous présenterai dans mes prochains "posts" les album du Père Castor, mais aussi ceux des "Deux Coqs d'Or", des Nathans, des illustration de Pierre Belves, des romans pour la jeunesse: Jean-François, Marabout ou Signe de Piste avec son illustrateur culte: Pierre Joubert.

Alors joyeuse découverte!

Philippe, le petit castor devenu chêne vert